20 décembre 2003, jour de match

Publié le : 28 octobre 20193 mins de lecture

Omme d’hab., petit match au vélodrome entre un OM fatigué et fatiguant face à un téfécé dernier… Un jour de match à 17h15, ou les tribunes sont dégarnies, mon encéphale d’usage, à l’envers…

Horaire insolite pour un match de foot, je me fixe le départ à 15h15 avec le peu de collègues qui me restent pour aller au stade, c’est-à-dire un, depuis les déroutes et autres déconvenues de notre bien aimée Olympique, les supporters tombent comme les héros à la guerre, et en voir l’espace qui m’etait réservé dans la tribune, je me dis que c’est une grosse guerre…

Bref, j’en étais encore au rendez-vous de 15h15 où j’arrive naturellement en avance à 15h40, après un prompt détour à la station Shell pour passer chercher les litrons de Kro (L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, ok les jeunes ?), je me lance avec mon litron calé près de mon vier, avec mon copilote qui bamboule, vers Marseille la rebelle et son stade décapoté, pour un léger périple de quelques kilomètres, « Las Vegas Parano » version « Ramzo va au stade »…

Après avoir siroté ma bibine et poncé quelques jonkos tout en conduisant dans la sinueuse route de la Gineste, j’arrive tout de même à trouver une place respectueuse sur le boulevard Michelet, assez loin pour finir ce qu’il me reste de boisson avant que je rentre dans l’enceinte. Mais là, je croise un collègue chômeur qui m’offre dans l’incompréhension totale sa dernier Kro, je la refuse car je suis pressé, mon collègue m’attend, mais la raison m’emporte et je la tombe tout en parlant de Johansen, de taf’, de ci, de ça, rien que des trucs qui fâche quoi…

Finalement, on se dit « ciao-ciao et bon match, fais une bise à ton fils » et je rentre dans le vif du sujet, et ma vessie, de coutume, demande un passage au stand pour dégazer, je m’accorde, et aussi mon estomac se plaint d’espace dans son organisme, donc j’exécute de même avec un morceau de pizza, deux mars et un Vittel citron (4,50€ au SW). Je commence la pizza tout en montant dans la tribune, les joueurs sont déjà là, et mon collègue aussi, bien énervé d’attendre, se qui l’empêche très peu de fabriquer un missile psychédélique…

Bonne petite ambiance au Winners, dans tout le stade en fait, avec une soirée spéciale pour les malades du syndrome de la trisomie 21 « Changeons de regard pour les malades de la trisomie 21″… ok ?

 

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